Les groupes Medvedkine de Besançon et Sochaux ont à la charnière des années 60 et 70 dessiné une utopie concrète : des ouvriers s’emparent du cinéma avec l’aide de quelques passeurs. Au final, une série de films comme autant de possibles embrasant l’époque et le spectateur. Toutes les pages de la rubrique « Séminaire » sont des retranscriptions de prises de parole et non des textes écrits. Le séminaire Des Images est animé par Patrick Leboutte et lorsqu’aucun nom n’est mentionné dans l’intervention, il en est (...)
Ce séminaire organisé par l’association « Sans canal fixe » et animé par Patrick Leboutte se déroulera du vendredi 25 au dimanche 27 septembre à Tours. Il s’agira de voir et réfléchir les formes (...)
Ce qu’on ressent en regardant un de ses films, c’est le plaisir du cinéaste d’être avec l’Autre. C’est un cinéma de la rencontre. C’est le cinéma vu comme une manière d’établir une relation au monde. Par (...)
Après un siècle d’existence, le cinéma a quitté son lit. Excédé par le formatage qu’elle suppose, il a rompu les digues où l’enserrait l’industrie. Son territoire s’est élargi. Encouragé par les nouvelles (...)
L’idée nous travaille depuis longtemps et nous en avons régulièrement évoqué le besoin, le projet : constituer un groupe de travail, au départ d’un noyau d’étudiants de l’Insas, mais hors de tout (...)
Que serait le cinéma mondial sans l’Ile-aux-Coudres et plus encore sans ses habitants, marins et paysans, pêcheurs et constructeurs de goélettes, égarés au Québec dans l’estuaire du Saint-Laurent ? Leur (...)
La deuxième session de notre groupe de travail se tiendra comme promis ce prochain samedi 21 avril, de 10h à 12h30 et de 13h15 à 15h, dans la salle 35 de l’Insas (8 rue Thérésienne à Bruxelles, métro (...)
J’ai pleuré à la fin du film « Le Zoo, l’usine et la prison » ce matin à l’Insas, pour trois raisons je crois : parce que la petite fille est vraiment super sur ce terril avec son cerf-volant (comme tout (...)
Trop tard. Le cinéma arrive trop tard, et ce n’est pas la première fois. Trop tard parce qu’au moment du tournage, la messe est dite : certes, ils ne meurent pas tous, mais déjà tous sont frappés, et (...)
(...) Des films magnifiques, il y en a mais ils ne sont pas dans l’espace public. Ils ne sont plus comme il y a 20 ans, ou à plus forte raison, il y a 40 ou 60 ans dans l’espace public. Ce qui veut (...)
« Voir pour faire », c’est le mythe de la caverne de Platon. J’ai vu le film avant de le faire. Je l’ai pensé, je l’ai dessiné, je l’ai découpé, je l’ai story-boardé, je l’ai dialogué, j’ai choisi les (...)
Finalement, il y avait un outil, une caméra. Cet outil appartient à tout le monde : il suffit de s’en saisir. J’aime bien cette idée que dans un film, l’auteur est celui qui fait quand il fait. C’est (...)
L’angle de la caméra par exemple. On a beaucoup dit qu’elle traque ses personnages. Et de conclure qu’il y a là effet de réel, c’est-à-dire « faire reportage ». Je pense pour ma part que c’est plus (...)
C’est le moment où on commence à parler de « documentaire de création » qui donne un allant culturel au documentaire et le sort de l’illustration ou du reportage. Il fallait dire qu’un cinéaste (...)
Dans le travail, il y a peu de discours ou de meetings. Dans l’histoire des luttes, un relais s’est établi entre le travail dans la soumission et la parole comme libération. Sortir ce qu’on a été (...)
Chaque personne filmée sait qu’elle est dans un jeu. C’est une expérience du sujet où des enjeux apparaissent. Ces enjeux ne sont pas tout à fait les mêmes que dans les rapports sociaux. Le cinéma va (...)
une femme au milieu des hommes. Une femme qui crie. Le film des Lumière et Classe de lutte sont pareils à ce niveau : ce sont des femmes. Elles sont prises dans un double conflit : face aux patrons (...)
C’est paradoxal car le fait qu’elle le dise l’annule. Ca le pose et ça l’annule. Telle que nous la voyons, c’est une femme et non une femme de ménage. Elle est coquette. Elle arrange sa robe. Elle (...)
Et nous nous sommes retrouvés pas très nombreux pour faire Avec le sang des autres... Les « établis » de 68 étaient déjà repartis, ils avaient repris leurs études pour la plupart... La société (...)
Le programme de la journée 14h00 Déjà s’envole la fleur maigre Paul Meyer, 1959, 90 min. La première journée d’une famille de mineurs siciliens débarqués dans une cité charbonnière du Borinage en (...)
(...) « Nous sommes aujourd’hui à Liège face à une crise grave - la suppression de la chaîne à chaud de Cockerill - avec toutes les conséquences inévitables sur l’avenir de l’usine, de Seraing et de toute (...)
(...) « En résumé, filmer la parole ouvrière, c’est selon moi être capable d’écouter. C’est demander d’écouter, c’est faciliter l’écoute et c’est filmer les corps. » (...) Je voudrais juste faire deux très (...)
(...) Je sais qu’entre le monde ouvrier et les intellectuels, souvent il y a eu des cassures ou des incompréhensions. Moi, je revendique cette étiquette d’intellectuel. L’image, le monde est une revue (...)
(...) « C’était bouleversant de voir des gens de Seraing arriver tout à l’heure les uns après les autres. Un plus un plus un demandant : Où cela se passe ? » (...) Qu’est-ce qu’ils font en fait ? Petit (...)